Musée AMERICA:

Le musée AMERICA rend hommage aux quatre pionniers américains de l’aviation : Richard Evelyn Byrd Jr., George Otto Noville, Bertrand Blanchard Acosta et Bernt Balchen.

A bord d’un Fokker VII C2, gros trimoteur modifié spécialement pour l’occasion qui porte le nom d’AMERICA, les quatre aventuriers vont décoller de l’aérodrome Roosevelt Field (près de New-York) le matin du 29 juin 1927 pour réaliser la première traversée aérienne en équipage de l'Atlantique Nord et la première liaison aéropostale entre les Etats-Unis d'Amérique et la France.

Bien que les prévisions météorologiques soient présumées favorables avant le décollage, le temps se gâte lorsque nos aviateurs abordent la côte française au-dessus de Brest le soir du 30 juin. Pluies, nuages et brouillard perturbent la navigation. Alors qu’ils pensent être proches de l’aérodrome du Bourget de Paris, le mauvais temps et les nuages les empêchent de trouver la piste d’atterrissage. Le bruit des moteurs du Fokker est pourtant perçu au sol mais l’avion reste invisible. Le niveau de la réserve d’essence baisse dangereusement et Byrd décide de trouver un endroit dégagé pour tenter un atterrissage en douceur. Il donne l’ordre de mettre cap au nord-ouest pour se rapprocher des côtes de la Manche.

Alors qu’ils abordent la baie de Seine et que la nuit tombe, après presque 42 heures de vol, il ne reste plus beaucoup d’essence. L’équipage aperçoit le faisceau lumineux d’un phare. Les aviateurs mettent le cap sur le faisceau et vont tenter un amerrissage près du phare...

Le musée AMERICA présente l’histoire de ce vol au travers de nombreux dioramas et présente aussi des reliques de l’avion AMERICA. La « Salle des Pionniers » évoque quelques tentatives de traversées de l'Atlantique Nord qui furent effectuées durant cette période.

Afin d’enrichir la visite, le musée présente aussi une exposition permanente dédiée à l’aéropostale française ainsi qu’aux prévisions météorologiques.

Découvrez une compilation de films d’archive présentant l’AMERICA et son équipage, avec le départ de New York, l’afflux des curieux et collectionneurs de souvenirs sur la plage de Ver le matin du 1 juillet après l’amerrissage du Fokker au milieu de la nuit et l’accueil triomphant du public parisien gare Saint-Lazare puis à l’hôtel de ville de Paris.

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